La Réouverture du tunnel du Rove à la Courantologie (RRC):
Une opération inefficace et dangereuse
Opération inefficace.
L'Étang de Berre n'est pas mort le jour de 1963 où le tunnel du Rove s'est effondré ; il est mort le jour de 1966 où la centrale de Saint-Chamas a été mise en service ; il a repris vie en 2007, quand les rejets de St-Chamas ont été réduits des 2/3 suite à la condamnation de la France par la Cour Européenne de Justice ; il a été plongé dans le coma en 2018 quand les rejets ont transgressé les normes de qualité fixées par le Décret 2006-1557 du Conseil d'État du 08/12/2006.
La « RRC » serait bénéfique pour le canal de Marignane à La Mède ; peu efficace, voire nuisible
pour le Bolmon, sans effet sur l'étang ; sans effet sur la Durance et sur le littoral, sans effet sur la
ressource en eau, les autres victimes du détournement de la Durance.
Opération dangereuse
Le tunnel du Rove a été mis en service en 1923. Il s'est effondré en 1963, sous l'effet de la pression des marnes liquides suite à des pluies intenses. Les travaux nécessaires à sa réouverture à la « courantologie » ébranleraient ses structures géologiques les rendant plus fragiles. L'intensité annoncée des pluies avec le changement du climat aggravera sa fragilité.
NB. La courantologie est un néologisme que le dictionnaire de la langue française définit comme « l'étude des courant marins ». Même le vocabulaire génère des doutes sur l'opération : « la réouverture du tunnel du Rove à la courantologie » ne veut rien dire.
La « RRC » est une baudruche, un cache misère qui ne saurait masquer le vide de la coquille « concertation ». Le tam-tam intox. Ou bien, c'est un début de réouverture du tunnel pour l'entrée des bateaux de Marseille dans l'étang de Berre « qui peut en recevoir 2000 »...