Le changement climatique

Le climat méditerranéen, chaud, sec, brutal, provoque des inondations destructrices, lors des « épisodes méditerranéens » ou « cévenols ». Leur souvenir est présent de la Vallée de la Têt à Perpignan, à Nîmes, à Vaison La Romaine, à la Londe des Maures, à la Vallée de la Tinée.
Le climat désormais toujours plus chaud plus sec, plus brutal, aggrave ces épisodes. Les aménagements des fleuves et rivières les porte à un niveau cataclysmique.

Les centrales nucléaires du Rhône

Le Rhône refroidit 4 centrales nucléaires d'une puissance totale de 13 500 MW. Dans l'été 2009 et en d'autres moments, le réchauffement de son eau et la diminution de son débit ont compromis sa capacité de refroidissement. Même en dépassant les normes de température de rejets de l'eau de refroidissement, il est impossible de maintenir la centrale en production maximale.
La réduction de production est une perte et c'est une opération délicate…

Les centrales hydroélectriques


Le bassin versant du Rhône comporte une vingtaine de centrales hydroélectriques avec retenues. Chacun de ces barrages est susceptible de rompre. L’onde de submersion créée se propagera, entraînant la rupture des barrages à aval en s’amplifiant à chaque fois de l’eau retenue et, tout au long du parcours, des dépôts de graviers et limons accumulés dans le lit privé d’eau, de la végétation des rives, des constructions installées dans le lit majeur ou à proximité.

Les conséquences cataclysmiques potentielles

Centrales électriques sur le Rhône
Centrales électriques sur le Rhône


Les centrales nucléaires ne sont pas à l'abri de cette gigantesque onde de submersion qui disséminera leur matériel nucléaire et sa radioactivité avec l'embâcle jusqu'en Méditerrénée.

Une rupture de barrage qui entraînerait une dégradation d'une centrale nucléaire pourrait avoir des conséquences plus que graves : cataclysmiques.