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Étang - Durance : nos propositions actuelles
Réhabilitation complète de l’étang de Berre et mise en valeur au profit de tous !
- Construction du bassin de rétention-démodulation à l’aval de la centrale de Saint-Chamas, en application de la convention du 19 août 1966 entre EDF et le ministère de l’équipement.
- Réduction immédiate des rejets dans l’étang à 300 millions de m³/an contre 1200 millions actuels soit 900 millions de m³ d’eau douce économisée.
- Culture de zostères.
- Ramassage systématique des algues et recyclage, qui rend cet espace marin privilégié aux activités de loisirs nautiques populaires et de pêche.
- Aménagements légers du littoral comme à Saint-Chamas, Istres, Marignane, Berre, pour les activités de loisirs.
- Lutte contre toute atteinte immobilière de ses rivages. La construction de nouveaux ports ou l'extension des ports existants dégraderait un peu plus le milieu étang de Berre, par privatisation et destruction de sa partie la plus riche, son littoral. Et ils seraient inutiles !... La multiplication des bateaux, tous traités à l'antifouling polluant, est inutile car ces bateaux sont à 90% des bateaux ventouses qui ne sortent que 2 ou 3 jours par an. Avec les bateaux actuellement sur l'étang de Berre on peut répondre à une demande d'activité nautique dix fois plus importante, en créant des centres de locations de bateaux ou en encourageant l'achat en copropriété.
De même, la construction de lotissements sur le littoral est à proscrire vus leurs effets destructeurs du littoral et privatifs de celui-ci.
La lutte pour sauvegarder l'étang de Berre peut être y compris juridique, comme dans le cas de la plage de Ferrières promise à destruction par comblement, que L'Étang Nouveau a sauvé en allant devant le Tribunal Administratif.
Réhabilitation de la Durance et gestion de la rivière et de son eau par les usagers.
Restitution de son eau à la Durance en deux temps
- Restitution immédiate à la Durance depuis Serre-Ponçon des 900 millions de m³ économisés sur les rejets dans l'étang ;
- Étude de faisabilité pour réalisation de la STEP Durance
Restauration du lit de la rivière :
- démantèlement des digues ;
- arrêt des prélèvements de matériaux ;
- construction de passes à poissons.
Gestion communale coordonnée de la forêt de son bassin versant.
Du golfe de Fos à l’étang de Berre, de l’étang de Berre à la Durance, la conclusion majeure de la pratique de « L’Étang Nouveau » c’est que,
- pour arrêter les projets destructeurs, pour rétablir les équilibres naturels de l’étang de Berre à la Durance ou en tout autre site ;
- pour, à terme, changer fondamentalement les bases de l’activité humaine et la rendre compatible avec la santé des êtres vivants comme avec la pérennité de la vie sur terre,
les problèmes devant l’opinion publique et au besoin devant la justice.
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L’aménagement global de la Durance.
- Privée d'eau, la rivière est dégradée : sa dégradation est attestée par son déclassement de la 1ère à la 2ème catégorie halieutique. Les nappes associées sont en baisse, dégradées. Menace de pénurie !
- Les 1200 millions de m³ d'eau douce jetés dans l'étang - et qui le dénaturent - sont eux-mêmes dénaturés, gaspillés, car ils ne servent qu'à la production de quelques KWh, hors de toute autre fonction de l'eau. 1200 millions de m³ par an c'est 4 fois la consommation annuelle des 5 millions d'habitants de PACA !
- Dans son rapport de juin 2001, la « Société Grenobloise d'Études et d'Aménagements Hydrauliques », note que la Durance est plus dangereuse que jamais : « les crues exceptionnelles restent proches de leur état naturel. L'absence de crues ordinaires les rend d'autant plus dangereuses ».
- Même en dehors des crues, la Durance est plus dangereuse que jamais car elle est soumise à des « lâchers » d'eau imposés par la gestion de l’hydroélectricité.
- Ces lâchers perturbent gravement la vie aquatique et littorale de la rivière.
- Circonstances aggravantes de l'insécurité : les aménagements en zone inondables et la construction de digues à un rythme effréné qui a permis d'établir un record du monde avec 3 km de digue par km de rivière…
- La Durance aménagée n'apporte plus au Rhône les matériaux solides (70% du total charrié par le fleuve) avec lesquels le courant Provençalo-Ligure a construit le littoral méditerranéen. En 50 ans, pour la seule Durance, le déficit est de 400 millions de m³ : une digue trapézoïdale de 200 m grande base, 100m petite base, 13 m de haut et 200 km de long… Résultat, le littoral recule, la mer avance dans les terres, de la Camargue aux Pyrénées Orientales. Menace permanente et avancée inexorable aussi longtemps que le charriage nourricier du littoral ne reprendra pas.
qui menace notre ressource en eau, en qualité et en quantité.
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Dernier cri des fuites en avant devant l'effet de serre :
les « centrales à biomasse »
Leur approvisionnement en bois, Gardanne (1 Mt/an, million de tonnes par an) Brignoles (150 000 tonnes/an) se fait dans un rayon de 400 km autour des deux sites. La centrale de Pierrelatte (150 000 tonnes par an) détruit la forêt cévenole. Tarascon, en projet, puisera aux deux.
Les centrales à bois sont donc des centrales à déforestation ; outre les trois effets classiques des centrales thermiques, elles ont deux effets indirects par voie de déforestation.
- Gaspillage énorme de l'énergie bois.
- Émission de gaz et particules nuisibles à la vie.
- Émission massive de Gaz à Effet de Serre, GES : accélération du changement climatique.
En totale opposition avec les recommandations du Plan Bleu, en provoquant la déforestation du bassin versant de la Durance et des Cévennes, la mise en service des centrales au bois aggrave le changement de climat qui annonce déjà la désertification de notre région ; elle est porteuse directe de cette désertification en aggravant le drainage du bassin versant de la Durance et des rivières cévenoles ; elle est porteuse d'une aggravation considérable de la menace déjà forte sur la principale ressource en eau de la région PACA, la ressource Durance.
- Déforestation du bassin Durance et partie bassin du Rhône et climat : réduction des capteurs de GES que sont les forêts et accélération du changement climatique ;
- Déforestation du bassin Durance et partie du bassin du Rhône, menace sur la ressource en eau et dangerosité accrue des cours d'eau par ruissellement accéléré des précipitations.
La déforestation met un terme au cycle secondaire de l'eau qui assure son maintien sur les sites forestiers : évapotranspiration diurne, condensation nocturne et retour au sol.
En l'absence de forêts, la pluviométrie est réduite, l'évaporation plus intense.
Le système racinaire des arbres est une voie importante de pénétration de l'eau de pluie dans les nappes phréatiques ; la déforestation coupe cette voie et réduit l'alimentation des nappes phréatiques.
La déforestation accélère le ruissellement de l'eau de pluie ; elle accroît la dangerosité de la Durance, l'érosion des sols, le drainage du bassin versant.
C'est le schéma de désertification accélérée à l'œuvre, notamment dans le Sahel, en Afrique. Déjà, le détournement de l'eau de la Durance, la dévastation de son lit et le changement climatique ont entamé la ressource en eau de PACA. La mise en service des centrales à déforestation, aggrave cette évolution et nous conduit sous peu à la pénurie.
C'était le temps des « Eaux et Forêts » devenu Office National des Forêts.
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Conséquences du détournement de l'eau de la Durance et de son eau
Décidé par la loi 55-6 du 5 janvier 1955, il a été confié à EDF qui l’exploite. Il est caractérisé par le détournement massif de l’eau de la rivière, de Serre-Ponçon jusqu’à l’étang de Berre, sa première victime. Jusqu’à aujourd’hui, les retenues amont de Serre-Ponçon et de Sainte-Croix du Verdon ont garanti la fourniture d’eau agricole et domestique. Le détournement massif de l’eau de la Durance dans le canal usinier EDF optimalise la production d’hydroélectricité. Mais ce détournement subordonne la gestion de la rivière et de son eau, à la production d’électricité… Il a des conséquences qui ne peuvent plus durer.
Le détournement de l'eau de la Durance, une cause locale majeure de la réduction de la ressource en eau, menace de pénurie.
Les débits naturels sont obtenus en intégrant tous les prélèvements. Le canal usinier détourne quasiment tout pour produire de l'électricité...
Le détournement de l’eau de la Durance, de Serre-Ponçon jusqu’à l’étang de Berre, est illustré par ces deux diagrammes. Ce détournement a des conséquences gravissimes : Rivière et nappes alluviales privées d’eau, dégradées, hors d’usage ; transfert interrompu des matériaux solides et recul du littoral, de la Camargue aux Pyrénées Orientales ; baisse de qualité de l’eau d’irrigation ; dangerosité accrue de la rivière ; étang de Berre dénaturé, gaspillage massif d’eau douce et menace de pénurie.
La dévastation du lit de la Durance, autre cause locale de réduction de la ressource en eau de PACA, pollutions et menace de pénurie.
L'aménagement de la Durance est caractérisé par le détournement de l'eau de la rivière dans un canal usinier. La rivière est asséchée.
Cette situation a permis aux affairistes de décréter « la rivière domptée ». Mythe trompeur : l'étude SOGREAH de 2001 prouve que, loin d'être « domptée », la Durance est plus dangereuse que jamais. Mais mythe propice au bétonnage !
Allons-y sans retenue :
- Construction de l'autoroute A51 dans le lit de la rivière ;
- Construction de la ligne TGV ;
- Aménagements de ZA à Manosque, Pertuis, Cavaillon, Plan d'Orgon, Châteaurenard et autres sites.
Et pour construire il faut des matériaux, sables, graviers. N'allons pas plus loin : le lit de la Durance est une carrière inépuisable ! Il y a partout des sites de prélèvements.
Mais on n'est jamais trop prudent. Pour protéger les aménagements quand ils ne font pas digue par eux-mêmes (comme la ligne TGV), construisons des digues. Et on prélève encore plus dans le lit de la rivière. Au premier rang des bétonneurs, Lafarge est à la fête. On établit ainsi un record mondial : on compte 3 km de digues pour 1 km de lit…
Et les digues construites sous prétexte de sécurité deviennent un facteur d'insécurité car elles accélèrent le débit de l'eau et sa puissance destructrice.
La rivière privée d'eau c'est aussi les nappes phréatiques asséchées, de mauvaise qualité. L'endiguement de la rivière interdit l'étalement de la rivière en cas de crue et interdit le rechargement des nappes phréatiques. D'où les problèmes pour l'approvisionnement des communes comme à Remolons, Peyruis, Saint-Auban, Mérindol etc…
Même quand les autorités de l'État s'inquiètent et promulguent des lois de sauvegarde et de réhabilitation des fleuves et rivières, la fête-béton continue !
L'Étang Nouveau est engagé actuellement sur trois sites en Durance :
- Projet de digue et d'aménagement d'une ZA à Cavaillon-Cheval Blanc ;
- Pollution de la rivière au plomb par le ball-trap de Cabannes et le stand de tir de Cheval Blanc ;
- Projet de digue à Châteaurenard.
L'Étang Nouveau participe au Collectif L’Eau Vive « Pour une Durance plus sûre et plus vivante ». Collectif créé suite à la mésaventure de deux chasseurs surpris par une montée brutale de l'eau de la Durance.
Endiguement, aménagements en zone inondable, pollutions de l'eau, réduisent gravement la quantité et la qualité de la ressource en eau
de Durance ; ils interdisent les loisirs dans cette rivière.
Il faut y mettre un terme !
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